Concepts de l'API Solar

L'API Solar fournit des données sur le potentiel solaire via les points de terminaison buildingInsights et dataLayers. Pour utiliser les données de l'API Solar, il peut être utile de comprendre les concepts suivants:

Insolation et rayonnements solaires

Le potentiel solaire d'un bâtiment dépend en grande partie de la quantité de lumière solaire qu'il reçoit, ainsi que d'autres facteurs. L'irradiation solaire est la quantité de lumière qui tombe dans une zone donnée, tandis que l'insolation solaire est une mesure du rayonnement solaire moyen reçu par une zone au fil du temps.

Le kilowattheure (kW) est une mesure de la puissance, c'est-à-dire la vitesse à laquelle un élément utilise de l'énergie, tandis que le kilowattheure (kWh) est une mesure de l'énergie utilisée ou de la capacité énergétique. L'irradiance solaire est mesurée en kilowattheures, tandis que l'insolation solaire est mesurée en kilowattheures.

1 kWh/kW équivaut à 1 heure d'ensoleillement, c'est-à-dire une heure où l'intensité de la lumière du soleil atteint une moyenne de 1 000 Watts (1 kilowatt) d'énergie par mètre carré.

Par exemple, si une partie du toit bénéficie d'une insolation solaire de 2 000 kWh/kW/an, un panneau solaire de 1 kW installé à cet endroit produira 2 000 kWh/an. Un réseau de 4 kW installé au même endroit produira 8 000 kWh/an.

Les conditions de test standards constituent un benchmark standard du secteur permettant de déterminer la puissance électrique des panneaux solaires. Dans le cas d'une installation électrique, la quantité d'énergie produite par un panneau solaire correspond à sa puissance nominale maximale, ou capacité. Un panneau de 1 kW générera 1 kWh d'énergie en mode STC.

Soleil et quantiles de soleil

L'API Solar définit l'ensoleillement comme le niveau d'ensoleillement reçu chaque année en moyenne par une section particulière d'un toit par rapport au reste du toit. Certaines parties d'un toit peuvent être plus sombres que d'autres en raison de l'ombre des bâtiments à proximité ou du couvert forestier, tandis que d'autres peuvent être entièrement exposées au ciel à tout moment et donc être davantage exposées à la lumière du soleil.

Le champ sunshineQuantiles de la réponse buildingInsights fournit 11 buckets, ou déciles, représentant l'ensoleillement d'un toit ou d'une partie de celui-ci. L'API Solar prend tous les points du toit, les trie en fonction de leur ensoleillement, puis identifie la valeur la plus élevée, la plus basse et neuf valeurs intermédiaires espacées uniformément.

Par exemple, supposons que la partie la plus ensoleillée (1 &percnt) d'un toit donné reçoive 1 100 kWh/kW/an, tandis que la partie la plus sombre (1 %) reçoit 400 kWh/kW/an. Les 20 % les plus sombres du toit reçoivent 500 kWh/kW/an. Les 50 % de toit suivants les plus ensoleillés reçoivent 900 kWh/kW/an. Les 28 % restants consomment 1 000 kWh/kW/an.

Trames

Le point de terminaison dataLayers renvoie des informations solaires encodées au format GeoTIFFs, qui sont de type matriciel.

Une trame est composée d'une matrice de cellules, ou pixels, disposées en lignes et en colonnes. Chaque pixel contient une valeur qui représente des informations sur cet emplacement, telles que l'altitude, le couvert forestier, la lumière du soleil, etc.

Les trames stockent des données distinctes et continues. Les données discrètes, telles que la couverture terrestre ou le type de sol, sont thématiques ou catégorielles. Les données continues représentent les phénomènes qui n'ont pas de limites claires, tels que l'altitude ou les images aériennes.

Les trames sont composées de bandes qui mesurent différentes caractéristiques d'un ensemble de données. Les trames peuvent comporter une ou plusieurs bandes. Chaque bande est composée d'une matrice de cellules, ou pixels, qui stockent des informations. Les pixels peuvent stocker des valeurs flottantes ou entières.

La profondeur de bits d'un pixel indique le nombre de valeurs qu'un pixel peut stocker, en fonction de la formule 2n, où n est la profondeur de bits. Par exemple, un pixel 8 bits peut stocker jusqu'à 256 (28) valeurs allant de 0 à 255.

Trois bandes matricielles empilées pour former une trame multibande.

Flux

Vous pouvez demander des mappages de flux à l'aide du point de terminaison dataLayers. L'API Solar définit le flux comme la quantité d'ensoleillement annuelle des toitures en kWh/kW/an. Lors du calcul du flux, l'API Solar prend en compte les variables suivantes:

  • Informations sur la localisation:l'API Solar utilise les données horaires d'irradiation solaire provenant de différents ensembles de données météorologiques, généralement sur un réseau de 4 à 10 km. L'API calcule la position du soleil dans le ciel à chaque heure de l'année. La disponibilité dépend de l'emplacement et peut donc varier.
  • Motifs météorologiques (nuages) : pris en compte dans les données d'irradiation solaire.
  • Ombre aux obstacles à proximité:l'ombre des arbres, des autres bâtiments et d'autres parties du toit est prise en compte dans les calculs.
  • Orientation:inclinaison et azimut de chaque partie du toit.
  • Efficacité réelle:les valeurs calculées par l'API Solar sont indépendantes de l'efficacité du panneau. Pour calculer la production d'énergie, vous devez multiplier par la valeur énergétique des panneaux et prendre en compte les autres pertes du système. Pour en savoir plus, consultez la page Calculer les coûts et les économies liés à l'énergie solaire.

L'API Solar ne tient pas compte des variables suivantes:

  • Rendement du onduleur et autres pertes:la plupart des valeurs sont calculées en kWh CC, mais certaines sont converties en kWh (pour une efficacité système de 85 %).
  • Talon et neige:ces éléments ne sont pas inclus dans les calculs.